Entreprises et individus ont du mal à saisir la persévérance de la Banque centrale européenne dans l’introduction de l’euro digital.
Un des points soulevés par la BCE est la progression de la Chine dans ce domaine, avec le e-Yuan. Les États-Unis et le Royaume-Uni envisagent également de créer leur propre monnaie dématérialisée.
« Pour l’instant, l’euro numérique semble être une solution qui cherche un problème ». déclare le député européen allemand Markus Ferber,
À l’opposé des cryptomonnaies, la monnaie numérique européenne « bénéficie d’une législation adaptée ». Un cadre légal concernant les restrictions de la monnaie dématérialisée a été instauré récemment.
La BCE projette d’instaurer un plafond d’environ 3 000 euros pour l’usage de l’euro numérique par les consommateurs. Ce seuil serait totalement contrôlé par les banques. Cette initiative a pour but de calmer les appréhensions et surtout de stopper la diffusion de fausses informations en ligne.
De plus, selon le site selexium.com, « les transactions en euro numérique seront totalement gratuites et ouvertes à tous ».
Le cash va-t-il disparaître ?
La question cruciale est la suivante : l’euro numérique va-t-il supplanter le cash ? Bien que l’argent liquide soit en déclin, son usage n’est pas destiné à disparaître.
La Banque centrale européenne a confirmé que l’euro traditionnel continuerait de circuler dans les 20 pays d’Europe. Pas de panique, les billets et les pièces vont devoir coexister avec l’euro numérique.
Certaines personnes peinent à abandonner l’argent liquide. Cependant, il est très probable que la proportion de transactions en espèces régresse progressivement au profit des solutions de paiement électronique.
Le cash demeure néanmoins privilégié pour les transactions entre particuliers, notamment sur des plateformes de vente ou lors de marchés aux puces.
Bien que la monnaie numérique gagne du terrain, l’argent liquide conserve une place dans nos transactions quotidiennes, notamment pour les échanges entre particuliers. La BCE travaille activement à l’implémentation de l’euro numérique, tout en assurant la coexistence avec l’euro traditionnel. Les législations et les restrictions sont en cours d’élaboration pour encadrer cette transformation monétaire.