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De fait, les entreprises ont connu de multiples discussions autour des augmentations de salaires. Selon une étude du cabinet de recrutement PageGroup, que Capital a relayée, les rémunérations croîtront l’année prochaine, plus particulièrement dans certains domaines. Par conséquent, certains métiers bénéficieront d’augmentations salariales significatives en 2024.
Secteurs d’emploi prometteurs pour 2024
D’après l’étude de PageGroup, située à Weybridge au Royaume-Uni, sur les 850 professions examinées dans 26 secteurs d’activité, quelques-unes sont prêtes à proposer des augmentations salariales nettement supérieures à la moyenne du marché. Les secteurs particulièrement en vogue dans le marché de l’emploi sont :
- Les profils d’ingénieurs et de techniciens
- Le secteur de l’informatique et du numérique
- Les métiers de la comptabilité et de la finance
- Les emplois dans la responsabilité sociétale et environnementale (RSE)
“Le marché reste très dynamique. Et, il demeure donc pénurique en termes de candidatures dans ces secteurs. Il catalyse par la même occasion l’essor de nouvelles aptitudes, en particulier liées à l’intelligence artificielle. Et l’accélération des aspirations des candidats en matière de flexibilité.”, explique alors Isabelle Bastide, présidente de PageGroup France dans les colonnes de Capital.
Exemples de métiers et salaires prévus
Basé sur ces secteurs, voici quelques exemples de métiers qui verront leur salaire augmenter en 2024 :
- Techniciens de maintenance: Entre 28 000 et 32 000 euros pour les débutants, et entre 40 000 et 45 000 euros avec 5 à 10 ans d’expérience.
- Ingénieurs cloud: Entre 55 000 et 70 000 euros après deux à cinq ans d’expérience.
- Comptables généraux: Entre 30 000 et 35 000 euros en début de carrière, et entre 40 000 et 45 000 euros avec 5 à 10 ans d’expérience.
“L’expertise RSE connaît une croissance significative. Un temps considéré comme périphérique, le secteur confirme son importance stratégique pour les chefs d’entreprise qui sont confrontés à une double problématique. D’une part, sans une réelle politique RSE, les entreprises peinent à capter les candidats de plus en plus sensibles à la quête de sens et à l’impact. D’autre part, les entreprises font alors face à une pénurie de profils expérimentés et formés sur la RSE.”, souligne alors PageGroup, relayé par Capital. Capital
