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Selon le baromètre de CSA Research pour Cofidis, publié le 20 septembre 2023, les Français auraient besoin de près de 588 euros supplémentaires chaque mois pour conserver un niveau de vie acceptable. L’inflation actuelle rend les salaires insuffisants pour couvrir les besoins essentiels tels que la nourriture.
L’étude annuelle nous alarme
Cette recherche, effectuée annuellement sur un échantillon de 1 000 Français, n’a jamais montré de résultats aussi alarmants. En 2022, le déficit financier pour mener une vie relativement confortable était de 510 euros, et de 467 euros en 2021. D’après cette étude, les participants allouent 64% de leur budget mensuel à l’alimentation, 29% aux loisirs et 23% aux énergies (gaz, électricité, carburant…). Par ailleurs, 62% des personnes interrogées souhaitent réduire leurs dépenses essentielles, 29% dans l’alimentation et 27% dans les énergies.
En conversation avec Le Figaro, Anne-Laure Marchal, directrice associée chez CSA, mentionne que la diminution du pouvoir d’achat est « la préoccupation principale des Français ». Plus de la moitié des citoyens s’attendent à une dégradation supplémentaire en 2024. Près de 76% des sondés estiment que l’inflation est le facteur majeur de la diminution continue du pouvoir d’achat qu’ils subissent.
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Les répercussions de l’inflation sur les loisirs du quotidien
Face à cette crise, beaucoup de foyers ont été contraints de sacrifier leurs besoins secondaires, surtout quand les besoins primaires sont déjà un fardeau financier, en raison de l’augmentation des prix affectant principalement les produits alimentaires (90%), les énergies (86%) et les transports (72%).
Pour s’adapter, ils ont adopté une approche drastique : « moins de loisirs, moins de sorties, moins de vêtements », déclare Anne-Laure Marchal. « Pour chaque article qu’ils acquièrent, les Français maximisent leur budget », a-t-elle observé. Dans ce climat d’austérité, plus de 60% des citoyens recherchent constamment des produits au meilleur prix. Selon l’enquête de CSA Research, la situation continue de se détériorer.
Il est également crucial de souligner que la cessation des aides alimentaires de l’État, ainsi que les obstacles rencontrés par les organisations caritatives et les banques alimentaires, ont exacerbé la précarité des ménages. Cependant, les mesures mises en place par les autorités régionales pour fournir une assistance alimentaire aux foyers à faible revenu pourraient s’avérer bénéfiques.
L’inflation a conduit à une situation où les Français sont dans un déficit financier significatif, forçant de nombreux ménages à réduire leurs dépenses et à optimiser leurs budgets. Les aides régionales peuvent offrir un certain soulagement, mais la précarité persiste, et la majorité des citoyens sont préoccupés par la diminution continue de leur pouvoir d’achat.
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