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D’après les dernières données du ministère de la Transition écologique, datées du 17 juillet 2023, les tarifs des carburants ont une nouvelle fois grimpé en France. Cette tendance à la hausse semble s’installer durablement.
Entre le 10 et le 14 juillet, une nouvelle augmentation a été enregistrée. Le coût du gazole et de l’essence est donc pratiquement identique. Selon le dernier rapport hebdomadaire du ministère, les carburants les plus consommés en France, à savoir l’essence et le gazole, ont subi une augmentation récente.
Avant l’été, le prix du gazole était de 1,69 euro le litre, et celui de l’essence de 1,81 euro. En quelques jours seulement, le prix du gazole a augmenté de 2,9 centimes, atteignant 1,694 euros.
Le SP95-E10 a également connu une hausse de 2,2 euros. Cette situation inquiète fortement les conducteurs, d’autant plus qu’une autre augmentation pourrait survenir avant la fin de l’année.
Les mesures pour contrer la hausse
Depuis quelque temps, plusieurs stations-service cherchent à contrer cette tendance. Elles ont notamment proposé du carburant à prix coûtant.
Par exemple, E. Leclerc a été parmi les premiers à offrir des tarifs réduits. Le 17 août dernier, l’enseigne a prolongé son opération de vente de carburant à prix coûtant dans ses 696 stations-service.
« Depuis plus d’un mois et demi, nos 696 stations-service d’hypers vendent l’essence à prix coûtant tous les week-ends. Je vous annonce que nous allons prolonger cette opération les week-ends du 18 et 25 août », avait déclaré Michel-Edouard Leclerc.
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Mais que les Français se rassurent. Bruno Le Maire a récemment confirmé que le prix du carburant resterait plafonné à 1,99 euro jusqu’à la fin de l’année. Une mesure établie par le gouvernement au niveau des stations services du groupe TotalEnergies.
Parallèlement à cette légère hausse des prix du carburant, Gabriel Attal vient donc d’annoncer la fin prochaine de certaines aides liées au carburant. La fin du bouclier tarifaire pourrait donc entrer en application.
Comment vont-ils minimiser leur perte ?
Le 18 septembre, le gouvernement a confirmé son intention de permettre aux distributeurs de vendre le carburant à un prix inférieur à leur coût d’achat. L’objectif est de minimiser les pertes.
Les revendeurs cherchent également à « contrer la flambée des prix à la pompe », selon FranceInfo. Bruno Le Maire a indiqué que cette autorisation de vente à perte serait effective « le 1er décembre ».
Elle sera en vigueur pour « une durée de six mois », a-t-il ajouté lors de l’émission Les 4 Vérités, diffusée sur France 2. « Cela permettra de trouver, en fonction de ce que les distributeurs peuvent faire, des carburants moins chers partout en France. C’est ça notre objectif », a-t-il précisé.
Il a également ajouté : « Notre méthode, c’est d’engager tout le monde dans cette lutte contre l’inflation. L’État ne peut pas porter à lui seul le coût de l’inflation. Sinon cela va creuser les déficits et la dette« . L’Assemblée Nationale devrait donc prochainement donner son feu vert après délibération.