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Certains agriculteurs sont retournés dans les exploitations… Mais d’autres sont plus que jamais déterminés à obtenir gain de cause face au gouvernement !
Malgré les annonces du Premier ministre, Gabriel Attal (gel de la hausse des taxes sur le GNR, mise en place de mesures de simplification, accélération du versement des aides d’urgence…), de nombreux agriculteurs veulent poursuivre la mobilisation pour faire entendre leurs revendications restées, selon eux, lettre morte.
Cette semaine, la colère des exploitants se concentre sur Paris et la région parisienne tandis que d’autres points de crispation sont à signaler en région. Nous faisons le point sur l’évolution de la situation et vous informe des conditions de circulation.
Autoroutes Enfin des nouvelles ! L’autoroute A13 est prévu de réouvrir pour cette date !
Les points chauds
C’est incontestablement le point chaud du moment : après avoir bloqué la quasi-totalité des autoroutes françaises, les agriculteurs concentrent désormais leurs forces sur la capitale. Les sections franciliennes de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs ont entamé le « siège » de Paris et de sa petite couronne, lundi 29 janvier, et ce pour une durée indéterminée.
On relève ainsi huit points de blocage dans toute la région Île-de-France :
- autoroute A1 à hauteur de Chennevières (Val-d’Oise) ;
- autoroute A4 à hauteur de Jossigny (Seine-et-Marne) ;
- autoroute A5 à hauteur d’Ourdy (Seine-et-Marne) ;
- autoroute A6 à hauteur de Villabé (Essonne) ;
- autoroute A10 à hauteur de Longvilliers (Yvelines) ;
- autoroute A13 à hauteur du péage de Buchelay (Yvelines) ;
- autoroute A15 sur le pont de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) ;
- autoroute A16 à hauteur de L’Isle-Adam (Val-d’Oise).
Mardi soir, les agriculteurs qui occupent une partie de l’autoroute A6, au sud de Paris, ont décidé d’avancer d’une quinzaine de kilomètres afin de mettre la pression sur le gouvernement suite au discours de politique générale du Premier ministre Gabriel Attal, jugé décevant. Un nouveau barrage a été établi à hauteur de Chilly-Mazarin, dans l’Essonne.
La situation sur la A10
Même situation sur l’autoroute A10, les tracteurs ont avancé jusqu’à hauteur des Ulis, dans l’Essonne, et font désormais face à un important barrage de forces de l’ordre pour stopper leur progression vers Paris.
Autoroutes Rouler à 150 km/h sur les autoroutes, pour quand est-ce prévu en France ?
À la suite d’une cellule interministérielle de crise organisée dimanche 28 janvier à Beauvau, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fixé plusieurs lignes rouges à ne pas franchir :
- aucun tracteur ne doit pénétrer dans Paris, ou toute autre grande agglomération ;
- aucun aéroport international ne doit être concerné par la mobilisation des agriculteurs ;
- le marché international de Rungis ne doit pas être bloqué.
Sur ce dernier point, nombre d’agriculteurs pourraient ne pas entendre la demande du premier flic de France. Particulièrement dans le Lot-et-Garonne, département depuis lequel plusieurs dizaines de tracteurs ont pris la route, lundi matin à l’aube, afin de rallier eux aussi la région parisienne dans le but spécifique de bloquer Rungis. Ce convoi de la colère ne cesse grossir au fil du chemin. Lundi soir, on recensait déjà plus de 200 tracteurs prêts à prendre d’assaut le sud de la capitale à partir de mardi soir.
Mercredi matin, le convoi dirigé par la Coordination rurale avait atteint le Loiret.
Plusieurs tracteurs ont atteint le marché international de Rungis, entraînant plusieurs interpellations sur place.
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Un « siège » de Lyon depuis lundi
Inspirés par leurs collègues franciliens, la FRSEA (division régionale de la FNSEA en Auvergne-Rhône-Alpes) organise le même type d’action à Lyon, troisième ville de France. Ce mercredi, des tracteurs bloquent l’autoroute A7, au sud de la ville, tandis que le nord est très difficilement accessible par l’autoroute A6, bloquée elle aussi à hauteur de Villefranche-sur-Saône. L’autoroute A43 fait également l’objet d’un blocage en Isère, à hauteur de Saint-Quentin-Fallavier.
Quelles sont les routes et autoroutes toujours bloquées par les agriculteurs ?
Alors que de nombreux barrages ont été levés dès vendredi soir et l’intervention du Premier ministre, Gabriel Attal, de nombreux points de crispation ne cessent de se renforcer au fil de la semaine.
Mercredi 31 janvier, on relevait des points de blocage sur les axes suivants :
- autoroute A1 entre Roissy-en-France et Compiègne ;
- autoroute A4 dans la Meuse, à hauteur de Verdun ;
- autoroute A6 entre Semur-en-Auxois et Mâcon ;
- autoroute A7 entre Valence et Avignon ;
- autoroute A9 entre Orange et Nîmes ;
- autoroute A10 dans la Vienne, près de Lusignan ;
- autoroute A11 en Eure-et-Loir, à hauteur de Chartres, dans la Sarthe, à hauteur du Mans et dans le Maine-et-Loire, à hauteur de Seiches-sur-le-Loir ;
- autoroute A16 dans le Val-d’Oise et l’Oise, entre L’Isle-Adam et Hardivillers ;
- autoroute A20 dans le Tarn-et-Garonne, à hauteur de Montauban et en Corrèze à hauteur de Brive-la-Gaillarde ;
- autoroute A26 dans le Pas-de-Calais, à hauteur d’Esquerdes ;
- autoroute A28 dans la Sarthe, à hauteur du Mans ;
- autoroute A30 en Meurthe-et-Moselle, à hauteur de Bréhain-la-Ville ;
- autoroute A31 en Meurthe-et-Moselle, à hauteur de Pont-à-Mousson ;
- autoroute A33 en Meurthe-et-Moselle, au sud de Nancy ;
- autoroute A36 dans le Territoire de Belfort, à hauteur de Belfort ;
- autoroute A43 en Isère, à hauteur de Cessieu ;
- autoroute A48 en Isère, à hauteur de Châbons ;
- autoroute A49 dans la Drôme, à hauteur de Romans-sur-Isère ;
- autoroute A62 entre Montauban et Agen ;
- autoroute A63 en Gironde, entre Bordeaux et Arcachon ;
- autoroute A64 dans les Hautes-Pyrénées, à hauteur de Tarbes ;
- autoroute A71 dans le Cher, entre Bourges et Vierzon, et dans l’Allier entre Gannat et Montluçon ;
- autoroute A77 dans la Nièvre, à hauteur de Myennes ;
- autoroute A
