Le douzième album studio de la chanteuse française Mylène Farmer, dont sept des douze titres ont été composés par Woodkid, précède une tournée prévue pour l’été 2023.
L’album « L’emprise » est sorti ce 25 novembre via Stuffed Monkey et se compose de douze créations uniques basées sur le style musical familier de Mylène Farmer, inspiré de la pop. L’album a été produit et réalisé par Woodkid, Archive, TEPR et AaRON. Il a été précédé, en effet, par la diffusion de deux clips, « A tout jamais », dans lequel Mylène Farmer, vêtue d’une combinaison blanche, flotte dans des vagues de cheveux, de voiles et de créatures arachnéennes, et « Rayon vert », en duo avec Simon Buret, chanteur d’AaRON.
Les autres sont des collaborations renouvelées avec Moby (« Rallumer les étoiles », « Bouteille à la mer »), Darius Keeler et le groupe Archive (« Do You Know Who I Am » et « Ne plus renaître »). « Rayon vert » a été écrit et composé par le groupe AaRON (Simon Buret et Olivier Coursier), Mylène Farmer signant tous les autres textes.
L’album s’ouvre sur une ballade, « Invisibles », dans un élégant arrangement de cordes de Woodkid et Sally Herbert. Accompagnement que l’on retrouve dans le reste des compositions de Woodkid, à l’exception de « A tout jamais », construit sur un ostinato (un motif répétitif). Ce parti pris « symphonique » aurait pu être l’armature de tout l’album, lui donnant une unité. Et ce sont ces chansons, d’ailleurs, dans le registre de la rêverie mélancolique (« Invisibles », « Que l’aube est belle », « Ode à l’apesanteur », « Que je devienne », avec les cloches et les tambours lointains de « D’une autre part »), assez sombres, qui nous semblent les plus convaincantes. Dans « A tout jamais » et « L’Emprise », avec des thèmes similaires dans les paroles, Woodkid a introduit un rythme électro plus intense.