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Déployée depuis le 1er septembre, la nouvelle réforme du système de retraites comporte une mesure phare : le changement de l’âge légal pour prendre sa retraite. Effectivement, celui-ci augmentera par tranches de trois mois pour chaque génération, passant de 62 à 64 ans. Donc, pour ceux nés après le 1er janvier 1968 et ayant 64 ans, il sera nécessaire de cotiser pour plus de trimestres pour obtenir une pension complète.
Cette législation donne une nouvelle impulsion à la réforme Touraine de 2014, qui visait à atteindre 43 ans de cotisation (ou 172 trimestres, contre 168 actuellement) pour les personnes nées après 1973.
L’ajustement se fera graduellement, à raison d’un trimestre supplémentaire chaque année, concernant les personnes nées entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1964.
De plus, la législation a revu les critères pour les départs en retraite anticipés en raison de longues carrières.
Pour et contre de la réforme
Ceux qui auront accumulé cinq trimestres à l’âge de 16, 18, 20 ou 21 ans auront la possibilité de partir à la retraite à 58, 60, 62 ou 63 ans, respectivement. Mais ce n’est pas tout.
En ce qui concerne la lutte contre la fraude, le gouvernement intensifiera les contrôles. Le système est sous étroite surveillance depuis quelques temps, surtout vis-à-vis des citoyens français résidant à l’étranger. Selon des informations provenant du Particulier, la fraude principale consiste à omettre de signaler le décès d’une personne âgée et à continuer de percevoir sa pension.
Les mesures prises incluront l’utilisation de nouvelles technologies pour traquer les fraudeurs. D’après les enquêtes, 30% des 1 000 dossiers examinés étaient non-conformes. Étant donné que 1,2 million de ces personnes résident à l’étranger, il s’agit d’une tâche complexe.
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Montants revalorisés pour les petites pensions
Conformément aux données fournies par le média Particulier, certaines personnes bénéficieront d’un maximum de 100 euros bruts supplémentaires par mois, à condition d’avoir cotisé au moins 120 trimestres. En revanche, ceux qui n’ont pas atteint ce seuil auront droit à un bonus pouvant aller jusqu’à 25 euros par mois. En moyenne, l’augmentation des pensions modestes sera de 56 euros par mois.
Les personnes ayant pris leur retraite avant le 1er septembre 2023 et récemment à la retraite bénéficieront de cette augmentation dès le 9 octobre. « 600 000 personnes vont percevoir cette augmentation dès l’automne. Dans les semaines qui viennent. Et notamment sur le paiement de la retraite de septembre », a précisé le ministre du Travail.
« Pour les autres, ça sera échelonné jusqu’à début 2024 parce que beaucoup d’assurés ont cotisé dans plusieurs caisses différentes, donc il faut reconstituer les carrières », a-t-il ajouté lors de son intervention dans l’émission des Quatre Vérités sur France 2.
En fin de compte, les personnes qui mettent fin à leur carrière sont les plus avantagées par cette réforme. En effet, elles pourront bénéficier d’une bonification plus significative, en fonction de leur niveau de cotisation.
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