Afficher le résumé Masquer le résumé
Les prix du tabac ont subi plusieurs révisions en l’espace de quelques mois. Ainsi, le 1er septembre 2024, certaines marques imposent de nouvelles majorations de prix. Les amateurs paieront désormais leurs paquets à des tarifs plus élevés. Découvrez l’impact de ces augmentations sur les différentes marques de cigarettes.
Ajustements des prix du tabac en septembre
Les nouvelles étiquettes de cigarettes ont récemment attiré l’attention. En effet, depuis le 1er septembre 2024, certains tarifs ont changé, conséquence d’un arrêté du 11 août dans le Journal officiel. Cependant, cet arrêté affecte uniquement la Métropole.
La précédente révision des prix remonte notamment au 1er juin 2024. À cette date, des marques comme Lucky Strike et Pall Mall avaient déjà vu une légère augmentation de leurs tarifs. Cette fois-ci, une seule référence de cigarettes subit une augmentation.
Les News Up rouge, en paquets de 40, coûtent dorénavant 20,80 euros au lieu de 20,70 euros. Cela dit, cette hausse reste relativement modeste. Vous trouverez d’ailleurs un tableau récapitulatif des nouveaux prix sur le site des douanes.
Ces changements affectent surtout les amateurs de cigares et de cigarillos, ce qui offre un répit aux fumeurs de cigarettes. Ainsi, certains fumeurs remarquent même une baisse de prix sur le Winston Mega Spécial Tube.
En effet, depuis le début du mois de septembre, un seau de 150 g coûte 85,40 euros, contre 85,50 euros auparavant. Quant au Brookfield Américain Blend en pot de 150 g, la marque a enlevé cette référence du marché métropolitain.
Cigarettes : diverses contributions fiscales
Les variations de prix suscitent souvent des questions parmi les consommateurs. Ils se demandent pourquoi certaines marques augmentent leurs tarifs, tandis que d’autres les maintiennent. En réalité, diverses contributions fiscales influencent le coût d’un paquet de cigarettes.
Consommation Excellente nouvelle pour votre pouvoir d’achat : votre argent vous remerciera
Sur un produit en vente à 11,50 euros, l’État reçoit 9,50 euros. Dans le détail, les prix se divisent de cette manière :
- L’accise représente 55 % du prix des cigarettes, soit 6,33 euros ;
- Le tarif de l’accise s’élève à 1,43 euro ;
- La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) incluse dans le prix de détail des cigarettes représente 16,67 %, soit 1,92 euro ;
- Le débitant de tabac perçoit une remise brute de 10,19 %, ce qui équivaut à 1,17 euro ;
- La marge du fabricant, qui est libre, atteint 0,66 euro.
Autrement dit, lorsque les prix des cigarettes augmentent, les producteurs sont juste en train de modifier leurs marges. L’État conserve sa part des recettes.
Vers des paquets coûtant 13 euros en 2026 ?
Pour rappel, dans les années 2000, le paquet le plus vendu ne coûtait que 3,2 euros. Cependant, en 2023, ce même paquet coûtait en moyenne 11,14 euros. Cette hausse impressionnante montre que les prix des cigarettes ont triplé en deux décennies.
Cette tendance ne ralentit pas. Le gouvernement projette même d’atteindre un prix de 13 euros par paquet d’ici 2026. Les fumeurs doivent donc se préparer à voir leurs marques préférées coûter encore plus cher. Chaque hausse s’inscrit dans une stratégie bien définie.
L’État souhaite augmenter ses revenus fiscaux, tout en incitant les consommateurs à réduire leur consommation de cigarettes. En effet, le coût élevé du tabac soutient une politique de santé publique plus large. Cette tendance découle de la loi Évin.
Ce texte, crucial dans la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme, a profondément transformé la politique sanitaire. Les pouvoirs publics ont stimulé l’augmentation des tarifs afin d’inciter les fumeurs à consommer moins.