La négociation finale concernant la réforme du chômage, menée entre les représentants des employeurs et des syndicats, s’est conclue récemment. L’accord a été difficilement atteint entre des groupes syndicaux comme la CFDT, la CFTC, et FO, et des représentants patronaux tels que le Medef, la CPME, et l’U2P.
La CFE-CGC a choisi de se désengager des discussions, tandis que la CGT a refusé de signer l’accord. Malgré les réticences, cet accord marque une progression, bien que modeste, pour les personnes sans emploi et représente un contre-pouvoir aux décisions gouvernementales en matière d’assurance chômage.
Le débat a été marqué par un affrontement d’idées, avec une ligne directrice claire de la part de l’exécutif : toute nouvelle mesure en faveur des chômeurs devait être compensée par des économies équivalentes.
Chômage Le projet de réforme de l’assurance-chômage déjà abandonné par le nouveau gouvernement ?
Les points importants de la réforme
Des propositions telles que le report de l’âge d’indemnisation pour les seniors, les conditions de travail des assistantes maternelles, et les restrictions budgétaires pour les intermittents du spectacle ont suscité de vives oppositions. Le projet a également été critiqué pour sa proposition de réduction de 0,1 point des cotisations chômage des employeurs.
Après de multiples interruptions, un consensus a été trouvé grâce à l’intervention des leaders syndicaux, selon des informations de Les Échos. Les nouvelles règles exigent un minimum de 5 mois de travail sur les 2 dernières années pour bénéficier de l’allocation, avec une durée d’indemnisation maximale de 5 mois.
Les allocations seront désormais versées sur une base mensuelle fixe, calculée sur 30 jours. Une mesure spéciale a été introduite pour ceux qui créent ou reprennent une entreprise. La cotisation patronale pour l’assurance chômage est réduite à 4%. Les règles actuelles restent en vigueur pour les intermittents du spectacle. La question des seniors est reportée, en attendant les futures négociations sur la réforme des retraites.