Les 400 à 900 euros obligatoires à payer bientôt : cette mesure énergétique arrive bientôt

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Les Français, déjà touchés par les enjeux de la rénovation énergétique, pourraient faire face à une hausse de leurs factures. Après les controverses sur le diagnostic de performance énergétique (DPE), un nouveau dispositif va bientôt devenir obligatoire, et il risque de peser lourdement sur le budget des ménages. D’après Colombus Consulting, ce dispositif pourrait coûter entre 450 et 912 euros par foyer, chaque année, à partir de 2026.

Qu’est-ce que les Certificats d’économies d’énergie (CEE) ?

Peut-être avez-vous déjà entendu parler des Certificats d’économies d’énergie (CEE) lors de vos démarches pour améliorer l’efficacité énergétique de votre habitation. Lancé en 2005, ce dispositif contraint les fournisseurs d’énergie à financer des travaux de rénovation énergétique.

En pratique, ces fournisseurs doivent acheter des certificats d’économies d’énergie auprès d’entreprises réalisant ces travaux, que ce soit dans les logements résidentiels ou dans les bâtiments professionnels. L’objectif ? Réduire la consommation énergétique nationale et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

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Pour encourager les ménages à entreprendre ces rénovations, l’État a mis en place des aides financières à travers les CEE. Ces aides peuvent couvrir une partie des frais, qu’il s’agisse de l’isolation des combles, du remplacement des chaudières, ou encore de l’installation de double vitrage. Depuis le lancement de ce dispositif, il a permis de financer plus d’un million d’actions de rénovation énergétique, avec pour résultat une réduction de plus de 100 TWh de la consommation énergétique en France depuis 2020.

Un dispositif complexe et coûteux

Malgré son efficacité, le dispositif des CEE fait face à de nombreuses critiques, notamment en raison de sa complexité administrative. Depuis 2018, plus de 80 arrêtés et décrets ont modifié son cadre légal, ce qui a conduit à une difficulté accrue pour les acteurs du secteur à s’adapter aux évolutions réglementaires. Ces changements fréquents, associés à la révision des forfaits d’économies d’énergie, compliquent l’application du dispositif et entraînent des interprétations divergentes sur la manière de procéder. De plus, selon la Cour des comptes, le taux de non-conformité des travaux réalisés est préoccupant, ce qui reflète un manque de maîtrise du dispositif par certains professionnels.

Outre la complexité, le coût du dispositif représente également un fardeau non négligeable pour les entreprises. D’après Colombus Consulting, à partir de 2026, les entreprises pourraient avoir à débourser entre 450 et 912 euros par an, une somme qui sera inévitablement répercutée sur les consommateurs finaux. En conséquence, les ménages qui choisissent de faire réaliser des travaux de rénovation énergétique devront s’attendre à absorber au moins une partie de ces coûts supplémentaires.

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