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À peine le thermomètre redescendu que de nouvelles interrogations surgissent. Après plusieurs journées suffocantes ayant marqué la fin juin, une question revient en boucle : la France est-elle sur le point de replonger dans un nouvel épisode caniculaire ?
La vague de chaleur qui s’est amorcée le 19 juin et qui doit s’achever ce 2 juillet laissera place à des conditions plus respirables. Des températures inférieures à 30 °C devraient s’imposer dès le lendemain sur l’ensemble du territoire. Un retour à la normale de courte durée, selon les climatologues.
Classée comme la cinquantième canicule enregistrée depuis 1947 par les services météorologiques français, cet épisode s’est imposé comme un marqueur de plus dans la tendance au réchauffement climatique déjà bien documentée.
Canicule Canicule : les zones sous haute surveillance ce jeudi 3 juillet
Une nouvelle vague à l’horizon du 10 juillet ?
Les données disponibles suggèrent qu’une montée progressive des températures est à envisager dès le 10 juillet. C’est dans le sud-est, et particulièrement autour de Perpignan, que les premiers signes seraient visibles avec des pics à 33 °C.
À partir du vendredi 11 juillet, la chaleur s’étendra à une large moitié sud, où de nombreuses localités verront le thermomètre dépasser allègrement les 30 °C. Cette remontée thermique ne s’arrêterait pas là. Des métropoles du centre-ouest et du nord, comme Nantes ou Bourges, pourraient se situer à la frontière entre l’air brûlant et des températures plus modérées, constituant une zone tampon météorologique.
Un pic national de chaleur attendu pour le 12 juillet
La journée du samedi 12 juillet semble être le point de bascule. À cette date, la quasi-totalité du territoire devrait connaître des températures élevées, marquant un second épisode intense en moins d’un mois. Une situation qui pourrait se maintenir jusqu’au 15 juillet, avant que des précipitations en provenance du sud-ouest ne viennent tempérer l’atmosphère.
Durant cette période, les bulletins météorologiques annoncent des averses ponctuelles dès le dimanche 6 juillet, qui se poursuivraient au moins jusqu’au lundi suivant. Ces interruptions pluvieuses ne suffiront cependant pas à enrayer le retour d’une chaleur prolongée.
Un risque sanitaire à ne pas sous-estimer
Au-delà des désagréments climatiques, ce sont les conséquences sur la santé publique qui inquiètent les experts. Contrairement à de simples journées chaudes, une canicule se définit par sa durée (au moins trois jours consécutifs) et par des températures minimales nocturnes qui restent élevées. Selon Météo-France, elle “est susceptible de constituer un risque sanitaire notamment pour les personnes fragiles ou surexposées”.
Ces épisodes prolongés affectent particulièrement les personnes âgées, les nourrissons, les malades chroniques et ceux qui travaillent ou dorment dans des environnements mal ventilés. La vigilance reste donc de mise, surtout dans un contexte où la fréquence des canicules tend à s’intensifier d’année en année.
Et si l’été 2025 n’était qu’un prélude ?
Entre résurgence thermique et averses dispersées, l’instabilité atmosphérique des semaines à venir laisse entrevoir un été potentiellement éprouvant. Si la météo peut encore réserver des surprises, une chose semble acquise : les fortes chaleurs pourraient revenir bien plus tôt qu’espéré.
Face à cette tendance, la population devra adapter ses comportements, ses déplacements, voire sa manière de consommer. Le calendrier de juillet devient ainsi une véritable ligne de crête climatique à surveiller, et chaque jour compte dans la gestion de ces pics de chaleur.