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Dès 2025, une surtaxe va cibler les foyers fortunés ainsi que les grandes entreprises, dans le cadre du projet de loi de finances. Tous les contribuables concernés ne seront pas touchés de la même manière, et une analyse précise est nécessaire pour comprendre qui paiera réellement plus d’impôts.
Les enjeux budgétaires en 2024
Avec des dépenses publiques élevées et des recettes fiscales en deçà des prévisions, l’État a fait face à une situation délicate en 2024. Le ministre du Budget a déclaré que le déficit public pourrait même dépasser les 6% cette année. Face à cette situation, des réformes fiscales ont été intégrées dans le budget de 2025, visant à redresser les finances de l’État.
La nouvelle contribution fiscale pour 2025
Le gouvernement introduira une contribution financière exceptionnelle pour les ménages aisés et les grandes entreprises. Laurent Saint-Martin, ministre des Comptes publics, a expliqué qu’il s’agira de « contributions exceptionnelles, ciblées et temporaires ». Cette mesure devrait permettre de générer environ 2 milliards d’euros de recettes en 2025.
Toutefois, bien que cette mesure doive concerner environ 62 500 ménages, il semble qu’un nombre inférieur sera finalement impacté. Par exemple, le ministre a mentionné un cas typique sur France 2 : « Un ménage sans enfant avec un revenu de 500 000 euros annuels ».
Une taxe qui ne touchera pas tout le monde
La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) concerne les foyers fiscaux avec des revenus supérieurs à 250 000 euros pour une personne seule et 500 000 euros pour un couple. Mais tous ne seront pas affectés par la nouvelle contribution. Les ménages ayant un taux d’imposition inférieur à 20% seront les principaux concernés.
Sur les 62 500 foyers initialement concernés, environ 24 300 devraient finalement payer cette nouvelle contribution, selon un document officiel intitulé « Évaluations préalables des articles du projet de loi de finances ».
La nouvelle contribution fiscale, bien que largement ciblée, touchera un nombre réduit de ménages. Ce sont principalement ceux qui bénéficient actuellement d’un taux d’imposition effectif inférieur à 20 % qui seront redevables. Le gouvernement espère ainsi combler une partie du déficit budgétaire tout en équilibrant les contributions fiscales.
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Le débat sur cette mesure pourrait encore s’intensifier, notamment sous l’impulsion de figures comme Gabriel Zucman, expert en fiscalité des milliardaires, qui appelle à une réflexion plus approfondie sur la question.