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Les Français qui profitent des aides de la CAF sont nombreux. Différents profils variés, et des aides financières diversifiées augmentent le pouvoir d’achat des bénéficiaires. Toutefois, pour le mois à venir, les allocataires pourraient avoir une mauvaise surprise en raison de la gestion de la caisse. Attention à cette mauvaise nouvelle !
La CAF vise les fraudeurs
Comme de nombreux organismes, la CAF modernise ses méthodes. Avec la dématérialisation des dossiers et des fiches pré-remplies, les démarches des allocataires sont plus simples. Cependant, cette numérisation permet également de repérer plus facilement les fraudes potentielles.
Les fraudes sont nombreuses, impliquant des profils sollicitant des aides dont ils n’ont pas réellement besoin. En effet, ces personnes font de fausses déclarations sur leurs revenus ou les allocations déjà perçues, creusant ainsi des trous dans le budget de la caisse, ce qui peut impacter les véritables bénéficiaires.
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C’est pour cette raison que la CAF a développé un algorithme capable de détecter les profils à risque. Selon les informations de nos confrères de Msn.fr, cet outil évalue certains critères et déclenche une enquête en cas de doute. Bien qu’efficace, l’utilisation de ce système est loin de faire l’unanimité. En effet, plusieurs associations s’opposent à son usage.
Une mauvaise nouvelle pour les allocataires !
L’algorithme de la CAF attribue une note allant de 1 à 10 aux dossiers des allocataires. Les notes basses entraînent des contrôles. Cependant, les critères employés pour cette notation sont remis en question par de nombreuses associations, qui accusent la caisse de discrimination.
Selon ces associations, ce sont souvent les foyers modestes qui sont ciblés. Des critères comme l’obligation de déclaration de revenus pour l’AAH chaque trimestre ou le statut de veuf ou célibataire à charge sont fréquemment relevés par l’algorithme, ce qui entraîne des contrôles et des retards de versement.
De plus, l’algorithme prend en compte le sexe, l’âge et même le pays d’origine dans ses analyses, créant des inégalités dans le traitement des dossiers. Les profils aisés semblent favorisés par la caisse.
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La CAF répond aux accusations
Des associations comme Amnesty International et Changer de cap dénoncent cette méthode, estimant qu’elle pénalise injustement les allocataires. Selon eux, cette pratique pourrait rendre difficile l’obtention de leurs aides pour certains.
De son côté, la CAF affirme que l’algorithme n’est qu’un outil d’aide à la décision et qu’un agent spécialisé vérifie les dossiers au cas par cas. La caisse assure que les allocataires ne doivent pas craindre de perdre leurs aides à cause de ce système.
