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Près d’un an après la présentation d’un plan gouvernemental, certaines mesures sont désormais officielles, avec leur publication récente dans le Journal officiel. Un décret a durci les conditions d’éligibilité aux allocations familiales. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, pour recevoir les aides familiales et le minimum vieillesse, les bénéficiaires devront résider en France pendant au moins neuf mois sur l’année civile, contre six mois actuellement.
Cette réforme, l’une des principales du plan de lutte contre la fraude sociale présenté en 2023, vise à renforcer les contrôles. Toutefois, la Protection universelle maladie (Puma) ne se voit pas concernée pour le moment.
Un impact significatif sur les familles
Actuellement, les prestations de la CAF touchent 6,7 millions de familles, selon une étude de la Drees réalisée en 2023. Parmi ces aides, on compte les allocations familiales et la prime à la naissance, pour un montant moyen estimé à 388 euros par mois.
Aide sociale CAF : le calendrier de vos aides et allocations sociales enfin disponibles
Lors de la discussion sur le projet de loi à l’automne dernier, des débats houleux ont eu lieu à l’Assemblée nationale, notamment concernant le durcissement des conditions pour les prestations destinées aux étrangers en situation régulière.
Des changements majeurs en vue pour 2025
Le gouvernement français prévoit le gel des allocations familiales dès janvier 2025, avec un objectif d’économie de 4 milliards d’euros. Si cela se confirme, cela marquerait un tournant majeur, plongeant ainsi de nombreux foyers dans l’incertitude concernant leur pouvoir d’achat.
Les allocations familiales jouent un rôle crucial pour couvrir les dépenses quotidiennes liées aux enfants. Ce gel pourrait aggraver la situation financière de certains ménages, en particulier ceux à revenus modestes, déjà dépendants de ces aides pour assurer les besoins de base de leurs enfants.
Vers une disparition progressive des aides de la CAF ?
Bien que le gouvernement justifie cette mesure par la nécessité de réduire le déficit public, de nombreuses associations de défense des familles s’inquiètent des conséquences sociales. Elles appellent à une mobilisation pour s’opposer à cette décision.
Les familles concernées peuvent anticiper ces changements en se renseignant sur d’autres aides sociales, comme la prime d’activité ou l’APL, et en ajustant leur budget familial pour faire face à l’incertitude.
Des collectivités locales proposent également des subventions spécifiques pour les familles nombreuses ou les parents isolés, une solution à explorer pour pallier la perte potentielle de certaines aides.
Si cette mesure est appliquée, elle aura un impact majeur sur le quotidien de millions de Français. Il est donc primordial pour les bénéficiaires d’envisager dès maintenant des stratégies pour préserver leur qualité de vie malgré les incertitudes à venir.