Durant l’été, les clients de diverses entreprises fournissant de l’électricité ont été confrontés à une triplication surprenante de leurs factures. Certaines atteignaient des montants exorbitants.
L’année 2022 a vu une modeste hausse de 4 % des tarifs électriques, stabilisée grâce à une intervention gouvernementale sous la forme d’un bouclier tarifaire. Cette mesure a été mise en place par le gouvernement dirigé par Jean Castex.
Depuis l’ouverture du marché en 2007, EDF a perdu son monopole, laissant place à une diversité de fournisseurs, incluant les ELD (Entreprises locales de distribution), offrant ainsi plus de choix aux ménages.
Les prix continuent de flamber
Au début de 2023, une hausse marquée des prix s’est manifestée, avec un pic notable de 10% début août. Cette augmentation est attribuable aux TRVE (tarifs réglementés de vente de l’électricité).
Le gouvernement a réagi en affirmant que le bouclier tarifaire continuerait à subvenir aux besoins des Français, couvrant une large part de la facture d’électricité.
La CRE (Commission de régulation de l’énergie) a suggéré une possible augmentation des tarifs pour l’année suivante, avec une estimation initiale de 10-20%, révisée ensuite à un maximum de 10%.
Une question demeure : EDF et le gouvernement peuvent-ils s’accorder sur une tarification équitable? Récemment, un accord a été signé entre EDF et l’État, instaurant un nouveau mécanisme de régulation des prix, visant à remplacer l’Arenh.
Ce nouveau système fixe un prix de référence et un plafond pour les tarifs, dans le but de stabiliser le marché et de protéger les consommateurs contre les fluctuations excessives.