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Le rythme de revalorisation des pensions complémentaires est désormais partiellement éclairci. D’après les dernières analyses publiées par l’Insee en juin 2025, l’inflation hors produits du tabac s’élève à +0,9% sur un an.
Un taux en retrait par rapport aux projections initiales, qui influence directement le montant de l’ajustement prévu pour les pensions Agirc-Arrco. Près de 13 millions de bénéficiaires du secteur privé sont concernés par cette évolution, attendue entre +0,5% et +0,9%.
Un système encadré
Depuis octobre 2023, un nouveau cadre interprofessionnel régit le calcul de la revalorisation des pensions complémentaires. Ce dispositif prend en compte l’inflation annuelle, en excluant le tabac, tout en y soustrayant un coefficient de soutenabilité de 0,4 point.
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L’objectif affiché est d’assurer une gestion saine et équilibrée du régime, sans pour autant pénaliser les retraités au-delà du nécessaire. Le conseil d’administration conserve cependant un pouvoir d’ajustement, dans une fourchette encadrée : aucune revalorisation ne peut dépasser la hausse des salaires ni descendre en-dessous de zéro.
Les dates à surveiller
La revalorisation entrera en application dès le 1er novembre 2025, avec un premier versement prévu le lundi 3 novembre. Cette échéance s’inscrit dans le calendrier de paiement habituel des pensions. Toutefois, le taux exact ne sera officialisé qu’après la délibération du conseil d’administration, prévue entre fin septembre et début octobre. Une période d’incertitude persiste donc encore quant au chiffre final qui sera retenu.
Une revalorisation jugée timide
Face aux attentes exprimées par de nombreux pensionnés, cette hausse modérée pourrait générer une certaine frustration. D’autant plus que la pension de base, gérée par la Carsat, pourrait quant à elle bénéficier d’une augmentation plus notable, à hauteur de +1% dès janvier 2026. Cette situation met en lumière une année 2025 où l’inflation réelle est restée contenue, ce qui pèse mécaniquement sur l’évolution des montants versés au titre de la retraite complémentaire.
Le montant final de cette revalorisation suscite des interrogations croissantes sur le maintien du pouvoir d’achat des personnes retraitées. Bien que le système Agirc-Arrco prévoie des corrections en cas d’écarts inflationnistes majeurs, aucune mesure de rattrapage spécifique n’est envisagée pour 2025. Cette configuration met une fois encore en lumière la tension permanente entre viabilité économique du régime et besoins concrets des retraités.
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Vers un modèle de revalorisation à repenser ?
Alors que les montants prévisionnels de la revalorisation 2025 sont désormais connus, un flou persiste quant à la manière dont le système peut mieux répondre aux réalités économiques à venir. Ce constat incite à s’interroger sur la pertinence des critères de calcul actuels et sur l’opportunité d’introduire des mécanismes plus souples permettant de mieux absorber les variations de conjoncture sans léser les pensionnés.
