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Alors que l’année 2025 entre dans sa seconde moitié, les premières rumeurs sur les augmentations prévues pour les pensions en janvier 2026 se font entendre. Si l’on se réfère à la revalorisation de 2,2 % accordée en début d’année 2025, les prochaines hausses pourraient être plus limitées. Les indices disponibles suggèrent une évolution moins marquée, mais pas totalement figée.
Des prévisions chiffrées à prendre avec prudence
Les économistes de l’Insee projettent une inflation d’environ 1,1 % d’ici décembre 2025, indiquant ainsi une tendance baissière. Quant à la Commission des comptes de la sécurité sociale, elle se montre un brin plus optimiste, misant sur une inflation atteignant 1,3 % hors tabac. En combinant ces données, il est possible d’envisager une future revalorisation des pensions oscillant entre 1,1 % et 1,3 %, sous réserve de confirmation dans les prochains mois.
Vers un gel temporaire des pensions ?
Malgré ces chiffres, le climat d’incertitude économique jette une ombre sur les prévisions. En effet, le gouvernement actuellement dirigé par François Bayrou doit affronter un déficit public estimé à plus de 40 milliards d’euros pour l’année 2026. Afin de contenir cette dérive budgétaire, certaines pistes d’économies seraient à l’étude, parmi lesquelles figure la possibilité de geler temporairement les revalorisations des pensions et aides sociales. Ce scénario, surnommé “année blanche”, n’est plus exclu des réflexions ministérielles.
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Le contexte mondial
Les tensions géopolitiques actuelles au Proche et Moyen-Orient, tout comme le conflit persistant en Russie, ne sont pas sans effet sur les perspectives économiques. Ces zones d’instabilité pourraient influer sur les prix de l’énergie, perturber les marchés et, par conséquent, modifier l’évolution de l’inflation. Si ces éléments venaient à aggraver la situation, les arbitrages budgétaires du gouvernement pourraient pencher en défaveur des retraités.
Un précédent qui pourrait revenir sur la table
Durant la phase de préparation du budget 2025, Michel Barnier avait tenté de mettre en œuvre un gel partiel des hausses de pensions, mais cette mesure s’était heurtée à une opposition politique significative. Bien que cette initiative ait échoué, elle pourrait inspirer les décideurs actuels si la pression budgétaire s’intensifie d’ici à la fin de l’année 2025. L’idée d’une suspension temporaire des revalorisations n’a donc jamais totalement disparu.
Ce qui pourrait faire basculer la balance
Les retraités devront garder un œil attentif sur l’automne 2025, période charnière durant laquelle le gouvernement pourrait annoncer officiellement l’orientation retenue. Si les conditions économiques s’améliorent légèrement, une hausse modérée restera possible. En revanche, en cas de détérioration du contexte budgétaire ou d’escalade internationale, un gel pourrait s’imposer comme solution par défaut.