Afficher le résumé Masquer le résumé
- Ce que permet encore le plan d’épargne retraite même après 60 ans
- Des déductions fiscales encore accessibles à partir de 60 ans
- Une gestion ajustable aux profils et aux objectifs
- Un outil discret pour préparer l’héritage tout en réduisant ses impôts
- Ce que peu de personnes exploitent mais qui change la donne après la retraite
Beaucoup pensent que les décisions doivent être prises bien avant la retraite, mais cette idée mérite d’être réexaminée. Certaines solutions d’épargne ou d’optimisation patrimoniale restent ouvertes, même après le passage à la soixantaine.
Alors que certains dispositifs deviennent inaccessibles ou peu rentables avec l’âge, d’autres peuvent continuer à jouer un rôle non négligeable. Le moment est peut-être venu d’envisager une nouvelle organisation financière, non plus dans une logique d’accumulation, mais de transformation intelligente des actifs.
Un produit en particulier, souvent méconnu dans ce contexte d’âge avancé, offre encore des perspectives intéressantes de défiscalisation et de gestion de l’héritage.
Pension Voici ce qui attend les retraités Agirc-Arrco pour Novembre 2025
Ce que permet encore le plan d’épargne retraite même après 60 ans
Mis en place en 2019, le Plan d’épargne retraite (PER) est venu remplacer plusieurs dispositifs anciens tels que le PERCO ou le PERP, avec un objectif clair : proposer une solution unique et modulaire. Le PER se décline en trois formes – individuelle, collective ou obligatoire – selon le contexte professionnel ou personnel de chacun.
Ce dispositif permet une approche souple et personnalisable de l’épargne dédiée à la retraite. Dans sa version individuelle, il donne une autonomie complète à l’épargnant sur ses choix d’allocation. Les autres variantes, destinées aux entreprises, s’intègrent à des accords collectifs ou imposés. L’objectif reste commun : sécuriser un capital différé tout en s’appuyant sur des avantages fiscaux calibrés.
Des déductions fiscales encore accessibles à partir de 60 ans
Contrairement aux idées reçues, ouvrir un PER après 60 ans conserve tout son intérêt, notamment sur le plan fiscal. Les sommes versées sur le plan demeurent déductibles du revenu imposable, ce qui offre un levier non négligeable pour alléger ses charges fiscales. Cela devient particulièrement pertinent pour les personnes encore soumises à des taux d’imposition élevés, même en phase de préretraite ou au début de la retraite.
Au-delà de la simple défiscalisation, le PER permet une allocation d’actifs flexible, adaptée aux horizons de placement plus courts de cette tranche d’âge. Selon le profil de risque, il est possible d’opter pour une gestion libre ou pilotée, maximisant ainsi l’efficacité de chaque euro investi.
Senior Les meilleurs choix d’épargne : les français se tournent vers ce placement incontournable
Une gestion ajustable aux profils et aux objectifs
Le fonctionnement du PER repose sur une dualité de gestion : libre ou déléguée. Ceux qui souhaitent avoir la main sur la répartition de leurs fonds peuvent composer eux-mêmes leur portefeuille. À l’inverse, les personnes préférant déléguer cette tâche peuvent choisir la gestion pilotée, encadrée par des experts financiers spécialisés.
Cette modularité rend le PER particulièrement adapté à ceux qui, même après la retraite, veulent ajuster leur stratégie à des contextes économiques mouvants ou à des projets familiaux spécifiques. Qu’il s’agisse de sécuriser un revenu complémentaire, de préparer une transmission ou de préserver un certain niveau de vie, le PER peut être ajusté à volonté.
Un outil discret pour préparer l’héritage tout en réduisant ses impôts
Continuer à alimenter un PER au-delà de 60 ans n’est pas une démarche vaine. En l’absence de limite d’âge pour les versements, le produit conserve sa capacité à générer des avantages fiscaux, notamment via la déduction des montants investis, ce qui s’avère crucial dans une période où les ressources peuvent diminuer.
Mais c’est aussi dans la perspective successorale que le PER révèle toute sa valeur. Le capital placé peut être transmis dans un cadre fiscal bien plus favorable que d’autres produits patrimoniaux classiques, en fonction de l’âge au moment du décès et du lien de parenté. Cela constitue un véritable atout pour organiser la continuité patrimoniale.
Ce que peu de personnes exploitent mais qui change la donne après la retraite
Ce que beaucoup ignorent, c’est qu’en cumulant la déduction fiscale et les conditions de sortie du PER, ce produit devient une stratégie gagnante pour qui cherche à conjuguer économie d’impôt, souplesse de gestion et transmission avantageuse. Même après 60 ans, il reste pertinent de l’intégrer à une planification patrimoniale structurée.
Réfléchir à l’utilisation tardive du PER, c’est donc bien plus qu’un choix de placement : c’est un repositionnement stratégique de son patrimoine, dans une période où chaque décision compte double. Anticiper, ajuster, transmettre — trois verbes qui trouvent dans le PER une traduction concrète, même après le cap symbolique de la soixantaine.