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Cette échéance reste inchangée pour 2025, mais les conditions économiques actuelles pourraient en atténuer la portée. Le paiement revalorisé n’interviendra toutefois que le lundi 3 novembre 2025, le 1er étant un jour férié et coïncidant avec le week-end.
Le calendrier de paiement pour l’année 2025 ne connaît pas de changement, les virements s’effectuant en début de mois :
- Janvier : jeudi 2 janvier
- Février : lundi 3 février
- Mars : lundi 3 mars
- Avril : mardi 1er avril
- Mai : vendredi 2 mai
- Juin : lundi 2 juin
- Juillet : mardi 1er juillet
- Août : vendredi 1er août
- Septembre : lundi 1er septembre
- Octobre : mercredi 1er octobre
- Novembre : lundi 3 novembre
- Décembre : lundi 1er décembre
Une hausse ciblée sur certaines professions interviendra en amont, dès l’été, pour des profils ayant connu des parcours professionnels particuliers ou atypiques.
Pension Trop de retraités perçoivent moins que prévu : comment et à combien s’estimer ?
Un mécanisme d’ajustement rigoureusement encadré
La revalorisation des pensions complémentaires repose sur une règle de calcul bien précise, issue de l’accord interprofessionnel signé le 5 octobre 2023. Ce dernier établit que la valeur de service du point Agirc-Arrco est ajustée chaque 1er novembre selon l’indice des prix à la consommation hors tabac, en moyenne annuelle.
Un paramètre clé vient cependant tempérer cette mécanique : un coefficient de soutenabilité de 0,40 point, qui est systématiquement retranché à l’indice de référence. Ce système vise à préserver l’équilibre financier du régime, sans jamais entraîner de baisse de pension.
Quelques garde-fous sont inscrits dans cet accord :
- La revalorisation ne peut dépasser celle des salaires.
- Aucune diminution de pension ne peut être imposée, même en période de baisse des prix.
- Un rattrapage peut être envisagé si l’inflation réelle dépasse les prévisions, mais aucun ajustement rétroactif n’est envisagé pour 2025.
Quels scénarios d’augmentation sont réellement envisageables ?
L’Insee a dévoilé le 18 juin 2025 sa première prévision d’inflation hors tabac pour l’année. Elle s’élève à 0,9 %, un chiffre en retrait par rapport aux attentes des économistes qui misaient sur une hausse supérieure à 1 %. Ce taux détermine l’amplitude potentielle de la revalorisation.
Pension Les contrecoup de la hausse de retraites en 2026 : ce qu’il n’est pas dit !
En tenant compte de la décote de 0,4 point imposée par le coefficient de soutenabilité, deux cas de figure se présentent :
- Augmentation minimale : 0,5 % (0,9 % – 0,4)
- Augmentation maximale : 0,9 % (si l’abattement n’est pas appliqué dans sa totalité)
La décision finale sera prise par le conseil d’administration de l’Agirc-Arrco à l’automne, probablement début octobre, comme cela est coutume.
Une stabilité qui pourrait frustrer plus d’un retraité
Face à une inflation modérée et un cadre de calcul peu flexible, la hausse de la retraite complémentaire attendue en novembre sera probablement limitée. Ce constat peut générer une forme de déception chez de nombreux retraités, d’autant plus que l’évolution du pouvoir d’achat reste un sujet de préoccupation majeur.
Néanmoins, le principe de sécurité intégré au dispositif garantit une protection contre toute érosion brutale des pensions, y compris en cas de conjoncture défavorable. Cela reflète une volonté d’assurer la viabilité du système sur le long terme, tout en évitant des révisions à la baisse.
Pension Les pensions encore plus taxées : qui serait déjà concerné par ces mesures ?
Les paramètres arrêtés en 2023 resteront en vigueur jusqu’à fin 2026, ce qui offre une certaine visibilité aux assurés, mais en contrepartie, la marge d’ajustement demeure très étroite.
Ce que les retraités doivent retenir face à cette revalorisation attendue
La prochaine revalorisation Agirc-Arrco ne semble pas destinée à susciter l’enthousiasme général. Entre prévisions d’inflation timides et règles strictes de calcul, la hausse prévue ne dépassera vraisemblablement pas 0,9 %, et pourrait même se limiter à 0,5 %. Ce contexte confirme une tendance : celle d’un régime prudent, attaché à sa soutenabilité mais parfois au prix d’un certain gel de progression du pouvoir d’achat.
Les discussions à venir à l’automne confirmeront les chiffres exacts, mais les retraités peuvent déjà ajuster leurs attentes. En attendant, l’équilibre entre stabilité des pensions et rémunération digne des efforts de toute une vie reste plus que jamais au cœur des interrogations.
